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 The meaning of the Duty [PV. Gregor Harlton]

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Rowena Tully
Rowena Tully
le conflans

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Messages : 30
Date d'arrivée : 02/03/2015

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MessageSujet: The meaning of the Duty [PV. Gregor Harlton]   The meaning of the Duty [PV. Gregor Harlton] EmptyMer 4 Mar - 12:26


The meaning of the Duty
Savoir où l'on va et pour qui on y va n'est pas chose aisé pour les grand de ce monde
C’était de trop, bien de trop. Cette fois était la fois de trop et autant dire que Rowena n’avait pas envie d’y laisser son dernier mot. Cette fille était une calamité, une intruse qui s’amusaient d’elle dans sa propre maison et c’était devenu de trop. Déjà trois semaines qu’elle avait plus ou moins ordonnées aux conseillés de son frère, le plus âgé de trouver une solution pour la faire partir de Vivesaigues. Sans quoi la demoiselle devrait faire usage du seul don qu’elle avait et ce dernier pouvant provoquer une guerre annexe à celle déjà présente à Westeros. C’était comme ça, bien que cette animosité était bien plus importante que physique, la Dame n’arrivait pas à se faire à la Lannister venue crécher sous son toit sur l’ordre du gouverneur de l’Ouest. C’était évident qu’elle et Edmond n’avaient pas pu refuser cet ordre venu de leur gouverneur sans en faire les frais, c’était leur devoir de faire cela. Et pourtant, la Vénitienne s’en mordait les doigts. Petit poisson agité entre les murs d’une pierre épaisse et de grande vitre donnant sur les jardins et les rives de la rivière de l’autre. Un cadre hautement privilégié quand on voulait être au calme et pourtant il y a de cela une heure ou deux des éclats de voix avaient réussi à se faire entendre dans toute la résidence malgré la contenue de Rowena. Le sujet était épineux et Edmond avait été au courant de ses plans de faire partir Tamara Hill. Et autant dire que les deux Tully n’étaient pas frère et sœur pour rien, tous deux têtus comme une mule. Edmond ne voulait pas voir la manipulation de la Hill sur lui et Tamara ne voulait pas reconnaître qu’elle pouvait paraitre agréable et sincère avec le jeune Suzerain. C’était complètement fou la Dame qui ne voyait peut-être que le mal partout, mais cette fille était certainement la plus vile qui pouvait exister aux Conflans. Et de ce fait, en tant que conseillère privilégiée, Rowena ne pouvait pas rester éternellement dans le silence hypocrite envers son frère, son Suzerain. Quitte à la contrarier, elle savait que dans le fond Edmond méditerait ses paroles. Cependant, ça ne l’empêchait pas d’être anxieuse comme à son habitude.

Enfermée dans la grande salle de réception de sa famille, elle allait et venait sous le bruit sourd des tissus précieux qu’elle avait revêtus dans une robe simple. D’un beige doré qui rehaussait sa longue chevelure remontée en un chignon tressé. Brodée d’argent et d’or, Rowena n’avait pas honte de montrer qu’elle était la sœur du Suzerain par son habilement. Et pourtant, ces robes, elle prenait le temps de les coudre elle-même et de laisser aux orfèvres le soin d’ajouter des pierres sur le col. Les mains l’une contre l’autre, Rowena réfléchissait au rythme de ses propres pas. Ses longues manches de coton blanc, contrastant légèrement avec le reste de sa tenue, Rowena désembuait en soufflant d’exaspération comme elle avait l’habitude de la faire dans ce genre de moment. C’était certain, dans peu de temps, le plus vieux conseiller de Vivesaigues viendrait lui faire rependre un peu de dignité et la faire réfléchir face à son attitude déplacée envers son frère. Et justement c’était cela qu’elle ne supportait pas, bien que femme, elle était la plus âgée des enfants de Ser Donnel Tully et donc celle qui avait bénéficié de ses précieux conseils avant Edmond et donc elle en savait plus que lui sur comment cerner les gens. Et pourtant, elle ne pouvait pas tenir tête à Edmond autre part que dans l’intimité du cocon familial, car elle n’était que Dame et pas Suzeraine de Vivesaigues, elle ne pouvait que se taire et accepter en souriant ce que son petit frère décidait pour leur territoire et pour les personnes qu’il voulait voir circuler dans le domaine.

Un temps d’arrêt dans ses réflexions, elle se prit à regarder sur les rives du Lac où ce même Edmond prenait du bon temps, à cheval accompagné de la même intruse que Rowena détestait. Ses cheveux d’un blond ravissant et ses manières de nobles, la bâtarde des Lannister n’avait de cesse de lui faire remarquer que chaque jour elle gagnait un peu plus de terrain aux Conflans. Et cela fait enrager la Tully. Dans un accès de rage, elle renversait une poterie qui trainait non loin. Cette dernière venant se fracasser à ses pieds. Elle serrait les poings en observant la scène, elle ne la supportait pas et c’est la rage que l’on pouvait distinguer sur le visage cependant calme de la demoiselle. Elle se fichait d ce que les autres pouvaient penser, si dans une semaine elle n’était pas partie, elle devrait l’empoisonner, et advienne que pourra. C’est sans attendre que Rowena reprit sa marche, de plus en plus tourmentée par les pensées qui l’habitaient. Sans aucun scrupule, elle marchait sur les restes du pot qu’elle avait jeté au sol, elle était occupée ailleurs. Elle n’était certainement pas une stratège et pourtant, elle avait ce besoin d’en devenir une. Que faire ? Se rendre à Port Réal pour apprendre à mentir ? Belle utopie. Elle ne pouvait pas se permettre de se rendre à la capitale sur le long terme, Edmond serait vraiment seul, elle était sa seule famille et forcément, le cadet des Tully exigerait qu’elle reste parmi eux. C’était plus que compréhensible. Négocier avec le patriarche des Lannister ? Encore une idée complètement insensée…

Soudainement, son regard se porta sur l’entrée de la salle qu’elle occupait depuis un certain temps déjà. Les cheveux jais, aussi noir que le plumage des corbeaux, et le regard perçant, c’était presque sans surprise qu’elle reconnut Gregor, le maître d’armes de sa maison et un grand ami de leur feu père. Un homme qui avait de la valeur à ses yeux. Quelqu’un qu’elle appréciait pour ses conseils avisés et pour l’influence qu’il avait sur Edmond. Ils étaient au moins d’accord sur un point, Edmond était trop jeune pour gouverner Vivesaigues et les Conflans. D’un vif mouvement, la dame plaça ses mains devant elle comme sur la défensive : « Si vous êtes venu me blâmer, vous tombez bien mal Gregor, je n’ai que faire de vos blâmes ou de remarques qu’Edmond pourrait me dire à travers vous. » En fait, Rowena avait appris à apprécier bien autrement le maître d’Arme de Vivesaigues et savait qu’elle ne voulait en aucun cas user de vilaines expressions contre lui, elle était en proie à bien d’autres pensées le concernant et n’avait pas envie de perdre un allié de poids. C’était comme cela que la Dame marchait, mais voir le Maître d’armes était parfois trop difficile pour elle. Croisant les bras sous sa poitrine, elle se retourna vers la fenêtre en argumentant : « Mais regardez donc cette sauvageonne vagabonder avec lui comme s’il était déjà sien. Elle m’horripile. » Le ton était bas, les murmures pouvaient même se faire entendre ici. « Et j’en viens à me demander si mon devoir est de protéger ma famille de cette supercherie comme une sœur le ferait. Ou alors de protéger l’honneur de mon sang d’une bâtarde. » Elle ne savait pas et voulait tout de même être sûre de ce qu’elle faisait, savoir si au moins, elle avait un appui. Lentement, elle se tourna vers le Harlton en chuchotant à son adresse, suave : « En tant que conseillé, qu’en pensez-vous Gregor ? »

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