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 (année 128) tout vient à point pour qui sait attendre ϰ aemond&allaya

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Aemond Targaryen
Aemond Targaryen
les terres de la couronne
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MessageSujet: (année 128) tout vient à point pour qui sait attendre ϰ aemond&allaya   (année 128) tout vient à point pour qui sait attendre ϰ aemond&allaya EmptyLun 2 Fév - 18:59

tout vient à point pour qui sait attendre
ϰ DONJON ROUGE, ANNÉE 128
La journée promettait d'être radieuse, mais pas uniquement à cause du soleil qui inondait Port-Réal de ses doux rayons, faisait reluire sur la colline de Visenya les sept tours de cristal du Grand Septuaire de Baelor. Pour Aemond, deuxième fils du roi Viserys, une autre source d'excitation occupait son esprit : une délégation de Hautjardin devait arriver dans la journée à Port-Réal, et parmi la noblesse la composant une certaine Allaya. Cela faisait plusieurs années qu'il connaissait la fille cadette du seigneur Lyam Tyrell, Grand Maréchal du Bief et Gouverneur du Sud, et chacune de leurs rencontres représentait pour Aemond un moment unique. Car oui, il ne le cachait même plus, celui qu'on surnommait le jeune dragon ressentait de l'amour pour la parfaite dame de Hautjardin, et bien peu de gens à Port-Réal ignoraient cela : après tout n'était-il pas celui qui n'hésitait pas à sauter sur le dos de Vhagar pour s'envoler jusqu'au Bief afin de rendre visite à l'élue de son coeur ? Mais malgré toutes ces démonstrations et rumeurs, Viserys ne s'était pas encore prononcé sur d'éventuelles fiançailles au sujet d'Aemond, ce qui ne manquait pas d'énerver ce dernier : il n'arrivait qu'en deuxième position par rapport à toute prétention sur le Trône de Fer après son frère Aegon II, si bien que son mariage à la cadette des Tyrell ne devrait pas représenter un problème majeur pour le roi. Et la patience n'était pas un point fort chez le jeune chevalier, et ce malgré toutes les tentatives de la lui inculquer de la part de son ancien mentor, le seigneur Lucas Arryn.

Le soleil levé depuis plusieurs heures ne faisait qu'augmenter l'impatience d'Aemond : il songeait sérieusement à se rendre à cheval jusqu'à la colline de Rhaenys, où Vhagar l'attendait à Fossedragon. S'envoler en suivant le tracé de la Route Royale en direction du sud ne lui prendrait que peu de temps, tout comme bifurquer vers l'ouest afin de survoler la Route de la Rose. Mais Aemond se doutait bien que son père s'opposerait à cet accueil, un dragon vous volant droit dessus pouvant être très mal perçu par les gens du Bief. Pire, le roi Viserys s'était opposé à ce qu'Aemond intègre le groupe de cavaliers menés par un quelconque chevalier à ses ordres, obligeant son fils à se ronger le frein et à patienter. Mais son insouciance et son impatience l'emportant sur la raison, Aemond ne prévoyait pas de rester dans le Donjon Rouge en attendant l'arrivée des gens du Bief. Appelant son écuyer, le jeune Rendly Lannister, il lui somma de sceller son cheval afin qu'il soit prêt à partir au plus vite. Ne répondant pas au regard accusateur du garçon de huit ans à peine, Aemond se para de beaux habits rouges bordés de noir, où dans son dos se trouvait tissé le dragon tricéphale de la maison Targaryen. A sa ceinture trouva place le fourreau où Aemond glissa Noire Soeur, l'antique épée de Visenya, dont le jeune homme ne pu s'empêcher de toucher la poignée gainée de cuir sombre. Porter cette arme représentait pour lui un énorme honneur ainsi qu'un grand privilège, et il espérait se montrer digne d'une telle lame. Car n'ambitionnant pas de monter un jour sur le Trône de Fer, le jeune dragon espérait par contre que son nom soit un jour reconnu comme celui de l'un de plus grands chevaliers ayant foulé le royaume, et il était convaincu que Noire Soeur l'y aiderait.

Une fois prêt, le jeune homme agrafa à ses épaules une longue cape grise, avant de s'engouffrer dans les couloirs du Donjon Rouge. Les deux gardes postés devant ses appartements faisant mine de le suivre, Aemond leur indiqua qu'il n'avait pas besoin de leurs services pour l'instant puisqu'il ne quitterait pas le Donjon Rouge, mais la mine inquiète du plus âgé lui signifiait clairement qu'il ne le croyait pas. Tant pis, pensa tout simplement le jeune homme. Une fois les écuries secondaires, rattachées à la cour intérieure, atteintes, Aemond remarqua avec plaisir que son coursier à la robe aussi noire que la nuit se trouvait déjà prêt, sellé et paré à partir. Terminer de serrer quelques attaches, Rendly s'apprêta à monter sur un cheval plus petit, avant d'être débouté par son chevalier. « Je n'ai pas besoin que tu viennes. Tu es libre jusqu'à que je revienne, mais si quelqu'un te demande tu ignores où je suis. » Le froncement de sourcils lui laissa clairement deviner une quelconque menace, mais sa naïveté fit le jeune Lannister hocher la tête. En réponse le prince lui lança trois étoiles de cuivre, ce qui lui permettrait de s'acheter quelque tourte sucrée dans les rues de Port-Réal. Oui, Aemond exigeait une certaine discrétion de son écuyer par rapport à ses activités moins autorisées, mais en contrepartie il laissait le jeune garçon s'aventurer parfois seul dans les rues de la capitale, non sans lui avoir clairement indiqué quelques quartiers il n'osait pas fouler. Tandis que Rendly rentrait sa monture dans son compartiment, Aemond sauta agilement sur son cheval, lui talonnant rapidement les flancs. Passer la barbacane, entrée principale du Donjonr Rouge, se fit sous le regard suspect du Guet, mais bientôt le prince se retrouva à la promenade de la Rivière, longeant le rempart sud-est jusqu'à la porte du Roi. Il ne pu toutefois s'empêcher de froncer le nez en passant par la place Poissarde, où les pêchers s'efforçaient de vendre leurs prises de la journée. Mais finalement il quitta l'enceinte de Port-Réal, et dès qu'il fut hors de vue des gardes de la porte du Roi, Aemond Targaryen lança sa monture au galop.

ϰ QUELQUES HEURES PLUS TARD ...
Solidement campé sur le destrier, Aemond observait avec un sourire non-dissimulé les deux groupes s'approchant à quelques miles de distance : de la colline boisées où il se trouvait, le jeune homme pouvait observer sans être vu à de nombreuses lieues à la ronde. A sa droite s'avançaient la vingtaine de cavaliers envoyés par son père, tous drapés du noir et rouge de sa maison, menés par ser Davos, un chevalier proche du roi. Face à eux se trouvait la délégation du Bief : entourée de plusieurs soldats montés se trouvait la carrosse, où se trouvaient sûrement la haute noblesse de Hautjardin, même si Aemond pouvait reconnaître que montés sur plusieurs chevaux devaient se trouver plusieurs chevaliers et nobles. En fait il ignorait complètement qui dirigeait cette délégation, sa seule certitude étant qu'Allaya s'y trouvait : ils avaient discuté lors de leur dernière rencontre, il y a quelques mois à Hautjardin, qu'elle se débrouillerait pour venir à Port-Réal lors de la prochaine visite officielle. Sentant le moment venu, Aemond lança son cheval au galop, les hautes herbes de la colline lui chatouillant les flancs. Dès qu'ils le repérèrent, les hommes en livrée rouge et noire tirèrent leurs épées, adoptant une formation en triangle dans sa direction, s'avançant vers lui. Ne représentant pas une menace, Aemond ne dégaina pas Noire Soeur, se contentant de baisser la capuche lui cachant le visage : dès qu'ils le reconnurent les cavaliers rengainèrent, laissant le soin à ser Davos de l'accueillir. « Prince Aemond ... » baissant légèrement la tête, imité par le restant des cavaliers en signe de respect, le chevalier ne semblait pas très heureux de cette rencontre. « ... sa majesté votre père m'avait informé que vous ne deviez nous accompagner ? » Le jeune homme comprenait parfaitement les réticences de son père à le laisser rencontrer Allaya en toute liberté : il ne voulait pas froisser le seigneur de Hautjadin en laissant son fils faire la cour ouvertement à sa cadette. Du moins tant que des fiançailles ne seraient pas officiellement annoncées et discutées. Mais la nature impétueuse d'Aemond ne faisait pas bon ménage avec la prudence d'un père, tout roi fut-il. « Ser Davos, ne vous inquiétez pas pour mon père. Mais il va de soit que je vous accompagne jusqu'à la délégation Tyrell. » Son sourire à peine dissimulé agaça le chevalier, qui toutefois n'osa pas opposer de résistance, répondant d'une voix résignée. « Comme vous le souhaitez, mon prince. »

Ayant sans doute remarqué l'arrivée de cet intrus au sein du groupe de cavaliers de Port-Réal, la délégation du Bief avait ralenti l'allure, avançant désormais au pas en attendant d'être rejointe par les hommes du roi. Ceux-ci s'arrêtèrent à une distance respectueuse, laissant Aemond et ser Davos s'avancer seuls en direction des hommes armés portant la livrée verte des Tyrell, où se voyait clairement la rose d'or de Hautjardin. « Messires, j'espère que votre voyage se sera montré plaisant. Je suis le prince Aemond Targaryen, et voici ser Davos. Nous avons été envoyés par sa majesté le roi Viserys afin de vous conduire jusqu'à Port-Réal. » Se courbant légèrement par pure courtoisie, Aemond tenta immédiatement de reconnaître un quelconque noble parmi les hommes perchés sur de belles montures. Il savait qu'Allaya se trouvait sans l'ombre d'un doute dans la carrosse, mais il aurait été impoli d'immédiatement chercher à la voir. Autant faire preuve de courtoisie et de chevalerie, n'est-ce pas ?
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Allaya Tyrell
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le bief

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MessageSujet: Re: (année 128) tout vient à point pour qui sait attendre ϰ aemond&allaya   (année 128) tout vient à point pour qui sait attendre ϰ aemond&allaya EmptySam 14 Fév - 21:40

HJ : désolée d'avance j'ai été plus inspirée que prévu (année 128) tout vient à point pour qui sait attendre ϰ aemond&allaya 4255804138 (année 128) tout vient à point pour qui sait attendre ϰ aemond&allaya 202847053

Allaya était connu de tous pour son amour pour les jardins, elle aimait y prendre l’air, s’y installer pour lire un livre ou pour simplement apprendre la botanique. Ce n’était pas rare que seuls les jours pluvieux forcent la jeune femme à rester au château. Débrouillarde et autonome, elle n’en était pas moins seule au sein de l’enceinte, à ses côtés se trouvaient tout le temps sa Septa ou l’un de ses gardes, que cela lui convienne ou non. Etant la plus sage de ses filles, son père avait de ce fait jugé qu’elle était sans aucun doute la cible privilégiée de la famille, du fait de sa modestie et de sa volonté à toujours être parfaite. Elle était vue comme une jeune femme douce, naïve et surtout incapable de se protéger. Sot serait l’homme qui penserait qu’une cadette d’une famille comportant trois frères ne savait pas manier un poignard. Tout le monde semble l’oublier mais elle a, elle aussi, grandit au sein d’une famille masculine, tout comme son aînée. Contrairement à cette dernière, elle sait rester à sa place. Enfin, là n’est pas le débat.
En ce jour radieux, la jeune femme déambulait dans les jardins, pensive. C’était l’une des rares fois où elle passait son temps à marcher de long en large, comme un lion en cage, perdant ses gardes qui préféreraient alors se poster à des endroits stratégiques pour ne jamais la perdre de vue. Et ce jour-là n’y faisait pas exception, elle ne trouvait ni le repos, ni la volonté de rester calmement à sa place. Cela faisait quelques mois maintenant qu’elle échangeait une correspondance avec Aemond Targaryen et qu’ils en étaient venus à se voir, à se confier (ou presque) l’un à l’autre, sans qu’aucun accord de fiançailles n’ai été établi entre leurs deux familles. Pourtant ça n’empêchait pas ce dernier de voler – oui de voler – jusqu’à Hautjardin pour lui rendre visite. Chose qui ne plaisait guère à ses frères ainsi qu’à son père. Sa mère elle, semblait plutôt ravi du parti trouvé par sa cadette, bien qu’elle ait peur que sa plus jeune fille ne soit prête à endosser le rôle d’épouse et donc de mère.

Déambulant dans les allées vertes du jardin familial la jeune femme cogitait, elle devait trouver un prétexte pour faire partie du convoi qui partirait dans quelques jours pour la capital. En effet elle s’était engagée auprès d’Aemond pour aller, coûte que coûte, à la capitale de manière officielle. Oui mais voilà, comme le voulait la coutume, seul son père décidait de qui l’accompagnerait ou non. Ainsi elle n’avait pas son mot à dire. Pourtant elle ne baissait pas les bras, la jeune femme avait toujours trouvé un moyen pour obtenir ce qu’elle voulait sans que personne ne se rende compte qu’elle le faisait. De ce fait, elle ne doutait pas de trouver une raison valable, elle avait juste peur de manquer de temps.
Faisant un énième aller-retour entre les parterres de roses blanches qu’elle préférait, elle eut soudain une petite idée. Sotte et très peu glorifiante pour sa personne mais une idée qui pouvait marcher, bien que son père soit loin d’être idiot, il verrait sans doute sa machination à des lieux à la ronde et c’est justement là-dessus que la jeune femme comptait. Subitement, elle fit demi-tour et s’empressa de rentrer dans le château, évitant d’un pas souple et gracieux serviteurs, septas et gardes, elle monta presque quatre à quatre les escaliers, se dirigeant vers le bureau de son père, ses gardes sur ses talons. Arrivé dans le couloir, elle respira, se détendit et fit signe à sa compagnie masculine de l’attendre ici. Chose qui ne posa – pour une fois – aucun problème car peu de soldats aimaient se retrouver en présence de son père.

S’avançant, elle frappa deux petits coups discrets à la porte, suivit d’un troisième à peine audible. Code secret ? Si on veut, la jeune femme avait toujours eu une relation particulière avec ses parents et aimaient, de temps à autre, l’utiliser pour parvenir à ses fins. Chose qu’ils lui rendaient parfaitement, soit dit en passant. Un page sortit du bureau et lui fit signe de la suivre, son père la retrouverait dans le salon privé annexé à son bureau. Elle s’y installa, se servit un verre de vin et en servit un à son père et attendit. Une heure. Une seconde et quand la troisième allait se terminer, son père se présenta finalement, s’excusant (ou presque) d’être en retard. Un léger demi-sourire fugace éclaira le teint porcelaine de la jeune femme, qui était connue pour ne jamais se laisser aller à des débordements d’émotions. « Que me voulais-tu Allaya ? » La jeune femme passa la main dans ses cheveux. « Rien de bien dérangeant père, juste m’entretenir avec vous. Si je ne vous dérange pas, évidemment. » L’homme en face d’elle eu un léger rictus et un haussement de sourcil, il prit le verre de vin qu’elle lui tendait et lui fit signe de s’asseoir. Chose qu’elle fit. « Je me demandais si le voyage pour Port-Réal était toujours d’actualité.  – Il l’est en effet. Pourquoi cela t’intéresse-t-il autant ? » la jeune femme savait pertinemment que ce n’était qu’une question rhétorique, son père sachant toujours ce qu’il se passait sous son toit et dans son royaume. « Disons que des affaires me concernant attendent d’être réglées à la capitale et j’aurais aimé le faire en personne. » Silence.
L’homme en face d’elle, connu pour sa ruse et son machiavélisme devait lire clairement dans son jeu et pourtant ses yeux pétillaient d’un amusement à peine dissimulé. Sa fille et lui avaient depuis longtemps un jeu de marchandage, il s’agissait de monnayer quelque chose que la jeune femme voulait ou que son père exigeait, tout en dénaturant la dite chose. Si c’était une chose très importante et présentant un quelconque risque pour la famille, alors on dégradait sa valeur jusqu’à n’en faire qu’une vulgaire histoire déplaisante, et l’inverse se produisait pour les affaires anodines, indignes d'intérêt qui devenaient des histoires chevaleresques. Ainsi personne ne se doutait de la réelle discussion qu’ils tenaient et les deux prenaient un réel plaisir à marchander. Mais chose étonnante, la jeune femme n’utilisait pas souvent cette manière de jouer quand elle voulait quelque chose, sauf quand ça lui tenait parfaitement à cœur et en échange, elle monnayait un service que son père ne pouvait refuser. Elle se voyait donc sa faveur accordée, sous quelques conditions bien sûr.

« S’agirait-il d’une affaire de cœur ? – Oh non, rien d’aussi enthousiasmant j’en ai peur. – Vraiment ? Alors que faire dans une capitale aussi grande, tu risquerais de faire de mauvaises rencontres. – Mais non père, vos gardes étant des incapables et n’ayant aucune maîtrise m’éviteront tout incident dans la capitale. Et puis, ce n’est pas comme si deux de mes frères s’amusaient à jouer au chevalier durant leur temps libre. – Penses-tu vraiment que j’accepterai que deux personnes inaptes à manier une lame m’accompagnent dans un endroit aussi charmant ? – Je ne me permettrais jamais de penser ainsi père, vous êtes un trop fin stratège pour agir de la sorte. Non je pense plutôt qu’une compagnie féminine et désuète pourrait intéresser de possibles nobles qui se verraient dans l’inconfortable position de devoir proposer une affaire fructueuse et enrichissante pour la fortune familiale. – Je ne suis pas aussi sûr, tu risquerais de devenir quelqu’un d’apprécié et de courtisé, ça pourrait te conduire dans des familles dignes des plus grandes maisons. – Pensez-vous père que le roi m’accorderait autant d’intérêt ? Je ne suis que la cadette d’une bien petite famille, rien d’intéressant je le crains fort. – Et pourtant des rumeurs bien plaisantes à mes oreilles circule ma chère. – Des rumeurs père et on sait tous combien notre famille en raffole. Ne vous ai-je donc pas dit que ma sœur était la première à les colporter ? Mes frères également échangeraient des services dignes du roi en échange de rumeurs. – Je me doute que ce sont des informations de la plus haute importance mais elles résonnent comme une douce mélopée à mes oreilles. » Un silence s’installa entre eux. Son père n’appréciait apparemment pas qu’elle s’intéresse – dans son dos – à un homme, aussi bien placé soit-il. « Je vous rassure père, s’il venait à y avoir un malheureux parti, qui dans sa déchéance pourrait nettoyer l’honneur de notre famille en s’unissant avec moi, vous en seriez le premier averti. – Je l’espère ma chère, je n’aimerai point devoir vous forcer à passer des journées parées des plus belles robes, dans les plus beaux châteaux du royaume. » Un léger sourire effleura les visages des deux comparses. « Dans ce cas, pourquoi ne pas aller ensemble dans cet endroit impur et indigne de notre rang pour convenir ensemble de ce qui pourrait convenir à vos exigences ? » Son père joua deux secondes avec sa coupe, trempa ses lèvres dans le vin rouge et d’un geste sec de la main il accepta. La jeune femme le remercia d’un hochement de tête mais ne se leva pas. Chaque victoire possédait des conséquences, la jeune Tyrell le savait parfaitement. « Le choix me revient de droit, ne l’oublie pas. » Il se tut un instant, plongeant son regard parfaitement de glace dans celui de sa fille, ne voilant pas la menace qui planait si elle osait outrepasser sa position. « Il se peut que ta mère et moi ayons besoin de toi dans les semaines qui viennent. – Je n’ai absolument rien de prévu. – Bien, je te ferai demander dans ce cas. » Il quitta le salon, retournant à ses affaires et elle aux siennes, leur instant de complicité était passé, achevé.


Assise dans le carrosse, la jeune femme y songeait, un léger sourire aux lèvres, elle n’avait pas eu le temps d’envoyer un corbeau à Aemond pour lui raconter mais elle pourrait le faire en face et c’était d’autant plus réjouissant. Plongée dans ses pensées, elle ne se rendit compte que tardivement qu’ils étaient arrêtés et que tous discutaient. Son père haussa les sourcils et braque son regard dans le sien. Bien apparemment ça la concernait directement. Abaissant la vitre de son carrosse, elle passa sa fine tête à travers l’étroite ouverture et croisa le regard du prince. Son cœur se mit à battre plus rapidement mais son visage ne traduit aucune expression, dans sa nuque elle sentait le poids du regard de son père, calculateur.

Ce dernier, sachant que sa fille montait à cheval, et comprenant que des règles avaient été outrepassés, il décida donc d’en faire autant et demanda qu’on apporte la jument de sa fille, attachée à l’arrière avec celle de son père. Tous purent donc voir Allaya et son père monter à cheval, encadrés de gardes et la jeune femme de ses deux frères, cachés derrière leur heaume. Cela n’annonçait rien de bon. Ce dernier s’avança vers le prince, talonné par la petite troupe. « Mon prince. » Hochement léger de tête. « Je ne me souvenais pas que votre père, le Roi, avait mentionné votre présence dans l’escorte. Tout va bien j’espère ? »
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Aemond Targaryen
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MessageSujet: Re: (année 128) tout vient à point pour qui sait attendre ϰ aemond&allaya   (année 128) tout vient à point pour qui sait attendre ϰ aemond&allaya EmptyDim 15 Fév - 21:12

Comprenant que la présence du prince impliquait plus que celle d'un simple chevalier, tout aussi loyal à la couronne que le fut ser Davos, les gardes en livrée verte et or demandèrent à Aemond de patienter, ce qu'il fit un sourire aux lèvres. Lorsque la porte du carrosse s'ouvrit, imaginez la tête du jeune dragon lorsqu'il reconnu la première personne quittant l'intérieur : Lyam Tyrell en personne, Grand Maréchal seigneur suzerain du Bief et Gouverneur du Sud ! Après un tressaillement de surprise, Aemond reprit le contrôle de ses émotions, se souvenait qu'il avait déjà plus d'une fois rencontré cet homme : de ses temps d'écuyer du seigneur Lucas Arryn, ce dernier et Lyam Tyrell s'était retrouvés plus d'une fois, notamment à Port-Réal. Mais si la relation entre le père d'Allaya et Aemond n'en étaient que courtoises, ce dernier se méfiait légèrement du puissant Gouverneur du Sud, notamment à cause du seigneur Lucas. Celui-ci avait en effet toujours inculqué à son ancien protégé de se méfier des manières nobles et douces de Lyam, que ce dernier n'hésitait jamais à faire preuve de fourberie pour arriver à ses fins. Et même si Aemond n'avait jamais eu de mauvaises affaires avec lui, il gardait toujours ce conseil bien enfoui dans sa mémoire, prêt à resurgir en cas de besoin.

A présent monté sur un magnifique cheval, Lyam s'avançait vers lui talonné de prêt par Allaya, elle-même encadrée par deux de ses frères, Theon et Raymond. Une manière courtoise de montrer à Aemond que s'il désirait discuter avec la damoiselle, il lui faudrait attendre, où faire preuve d'une extrême courtoisie. Entouré de sa garde personnelle, le seigneur de Hautjardin s'avança donc vers Aemond, un sourire aimable sur le visage où se creusaient de nombreuses rides. Mais au milieu trônaient deux yeux pétillants de puissance et de malice. « Mon prince. » Un léger hochement de tête, auquel Aemond répondit de la même manière. « e ne me souvenais pas que votre père, le Roi, avait mentionné votre présence dans l’escorte. Tout va bien j’espère ? » Gardant le contrôle de ses yeux afin de ne pas dévier sur le charmant visage d'Allaya Tyrell, le jeune homme afficha un large sourire, accompagné d'un geste désinvolte de la main. « N'ayez crainte monseigneur, vous devez savoir que je n'ai pas spécialement l'habitude de suivre les instructions de Sa Majesté mon Père à la lettre. » En effet, la réputation d'Aemond le faisait passer pour un jeune homme impatient et insouciant, agissant souvent sur un coup de tête, n'hésitant jamais à se lancer dans quelque action ou voyage imprévisible. Il se faisait d'ailleurs souvent rappeler à l'ordre par son royal père, mais son charisme finissait souvent par l'emporter. « Et j'ai osé penser qu'un peu de compagnie sur la route ne pourrait que rendre votre voyage plus agréable. » Son cheval s'agitant légèrement, sans doute troublé par la présence de si nombreux de ses congénères inconnus à ses narines, Aemond le calma d'une main douce mais forme sur le cou, avant qu'il ne puisse reprendre la conversation. « Un festin vous attend d'ailleurs au Donjon Rouge, aussi je propose que l'on se remette en route ? Nous aurons tout le loisir de discuter sur le chemin. » Les hommes en livrée royale savaient parfaitement ce qu'ils devaient faire, aussi un tiers se lança immédiatement au trot, formant ainsi l'avant-garde, tandis qu'un autre tiers attendrait que la délégation s'avance quelque peu afin d'assurer les arrières. Le reste se tiendrait autour des hommes du Bief, afin d'en assurer la sécurité immédiate. Non pas qu'Aemond doute des capacités guerrières des hommes de Lyam, après tout ce dernier devait avoir emmené à ses côtés ses meilleurs guerriers, mais les règles de la courtoisie obligeait le roi Viserys à assurer la sécurité de toute personnalité importante voyageant sur ses terres. Et ce même si la présence d'Aemond n'était pas prévue. Il ne restait donc plus qu'à ce dernier d'espérer une réponse favorable du seigneur Lyam, ainsi qu'une occasion de parler seul à seul, ou du moins pas en présence de son père, à Allaya. Et il lui faudrait également échanger quelques cordialités avec ses frères, qui semblaient former un rempart protecteur autour de leur cadette.
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Allaya Tyrell
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le bief

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MessageSujet: Re: (année 128) tout vient à point pour qui sait attendre ϰ aemond&allaya   (année 128) tout vient à point pour qui sait attendre ϰ aemond&allaya EmptySam 28 Fév - 21:56

Aemond était charmant, vraiment charmant. Le cœur de la jeune femme tambourinait dans sa poitrine comme les jours de fêtes où elle passait la journée à virevolter et à danser, bien qu’elle en était moins gênée qu’actuellement. Gardant la maîtrise de son maintien mais aussi des ses expressions, la jeune femme n’oubliait ni son titre, ni son rang et en ce jour-même elle n’était certainement pas une noble attendue et autant respectée que pouvait l’être son père. Ainsi elle ne fit aucun mouvement quand son père avança jusqu’au Prince avec qu’il échangea quelques mots, tout comme elle attendit que ses frères avancent pour le faire. Se plaçant derrière son père, légèrement sur sa droite, elle suivit les hommes de verts et d’or, s’avançant derrière les hommes du Roi. Aemond avait fière allure sur sa monture d’un noir d’ébène, qui jurait parfaitement avec la jument d’Allaya, blanche comme la lune. Surprenant et amusant, elle s’empressa de noter dans un coin de sa mémoire le petit détail, comme tous les autres qu’elle relevait au fur et à mesure que ces yeux gonflés de plaisir et de curiosité détaillés les gardes, les chevaux, le paysage.
La jeune femme n’était pas souvent conviée aux voyages d’affaires de son paternel, ainsi elle appréciait énormément le fait d’en faire – pour une fois – partie et de pouvoir quitter sa prison doré – qu’elle aimait particulièrement – à Hautjardin.
Quelque part dans le cortège, elle entendit son oncle râler, ses frères ne purent cacher – à ses yeux du moins – le léger rire et elle savait que si sa Septa aurait été là, la situation n’en aurait été que plus cocace – cette dernière ayant l’âge de son père, était sans doute une des seules à ne pas avoir peur du Gouverneur du Sud et à oser le réprimander (bien que jamais très sérieusement tout de même). Malgré ces quelques événements, la journée était douce, belle et la jeune femme appréciait particulièrement d’être à cheval et non plus dans le carrosse brinquebalant. M’enfin, elle savait pertinemment que d’ici quelques minutes ses fesses le regretteraient amèrement. Le cortège s’avançant, la jeune femme croisant le regard du Prince, inclina la tête et baissa le regard, ne pouvant pas plier le genou (bien que l’intention y était) et souffla d’une voix douce mais ferme les salutations d’usage. L’envie lui dévorait le ventre de lui raconter tout ce qu’elle n’avait pas eu le temps de lui dire, elle voulait apprendre à le connaître et développer le lien si particulier qu’ils possédaient, mais les coutumes, la tradition et leurs rangs respectifs les en empêchait. Pour l’instant. Un rapide coup d’œil à ses frères lui suffit pour leur faire comprendre qu’elle n’allait pas accepter et tolérer encore longtemps leur petite surprotection inattendue. Et puis, elle était là en tant que noble, eux en tant que chevaliers, de ce fait elle estimait être en position de se « débarrasser » d’eux, si elle pouvait exprimer ainsi sa pensée. Chose qu’elle fit avec plaisir quand son Raymond grommela un vague mécontentement dans son heaume. Un léger coup de talon sur le flanc de sa jument et la voilà qui dépasse d’un pas ses frères, signifiant clairement qu’elle n’a que faire de leurs avis. Elle était toujours derrière son père et le Prince, mais entre les deux, tout en n’étant pas suffisamment proche d’eux pour entendre leur discussion.

QUELQUES HEURES DE ROUTE PLUS TARD.
La ville s’étendait à perte de vue. C’était la première fois que la jeune femme rendait visite à la famille royale et donc la première fois qu’elle mettait le pied sur leur fief. La beauté de la ville et ses différences avec sa région natale la surprirent au début. Elle ne put donc retenir une exclamation en apercevant au loin Donjon Rouge. Se rappelant alors son rang, elle se mordilla discrètement la lèvre et retint la question qui lui était venu à l’esprit. Elle aurait voulu connaître l’histoire de la ville, en savoir plus que ce que ses livres lui avaient appris, mais comme son père le lui avait souvent dit « la curiosité est un vilain défaut. » ainsi elle refoula son envie de savoir en espérant qu’Aemond ai compris la situation et espérant également qu’elle pourrait échanger quelques mots avec lui. En tout bien et tout honneur, bien sûr.
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Aemond Targaryen
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MessageSujet: Re: (année 128) tout vient à point pour qui sait attendre ϰ aemond&allaya   (année 128) tout vient à point pour qui sait attendre ϰ aemond&allaya EmptyLun 2 Mar - 13:06

Hochant la tête en signe d'acquiescement, le seigneur Lyam donna l'ordre à ses hommes d'avancer, et ce fut donc au milieu des hennissements et des bruits de sabots que le cortège teinté de vert, d'or, de rouge et de noir se mit en route. Ce faisant les deux frères de Hautjardin ne purent s'empêcher de lâcher un rire amusé devant la réaction exaspérée de ser Horas Tyrell. Le renommé chevalier s'était montré si discret jusque là qu'Aemond n'avait, à vrai dire, même pas remarqué sa présence jusqu'à l'instant, ce qui ne fit qu'augmenter son attention, car le chevalier Ronce-Coeur se trouvant parmi la délégation du Bief ne pouvait signifier qu'une chose de la part du rusé Lyam : il souhaitait montrer aux yeux de la capitale toute sa puissance, encadré de ses deux fils, de son redouté frère et de sa belle rose de Hautjardin, Allaya. D'ailleurs le Jeune Dragon profita de la petite distraction causée par ser Horas pour jeter un coup d'oeil en arrière, apercevant la charmante demoiselle perchée sur un cheval d'un blanc pur. Ses longs cheveux cascadaient autour de son fin visage, de ses yeux envoûtants. Aemond ne souhaitait qu'une chose, laisser le seigneur du Bief et ses fils prendre de l'avance, afin de laisser leur cadette le rattraper. Ils auraient ainsi tout le loisir d'échanger quelques paroles de courtoisie, de discuter face à face après les nombreux corbeaux échangés ces derniers temps. Mais le prince savait que s'il voulait que Lyam accepte de lui donner la main de sa fille, alors il lui faudrait faire preuve d'une courtoisie sans failles, de ne montrer aucune crainte ni peur. Car il savait que si le père d'Allaya descellait en lui une quelconque faiblesse il n'en serait que plus réticent en vue d'un éventuel mariage. Et ce même si unir sa fille à son neveu, et donc à la famille royale du royaume, représentait un énorme avantage pour les Tyrell. Car il ne fallait pas oublier une chose à ce sujet : la reine Olenne Hightower se trouvait être la soeur, aînée d'une année, de dame Aliénor Hightower, désormais Tyrell de par son mariage avec Lyam. Et de ce fait Allaya et Aemond étaient liés, cousin et cousine. Mais les Targaryen ayant pour coutume de s'épouser entre frères et soeurs, nul ne s'opposerait à un mariage entre cousins, de si importantes familles qui plus est. Surtout que n'ayant pas grandis ensemble, Allaya et Aemond ne partageaient pas de liens fraternels, ce qui expliquait sans doute l'amour naissant entre eux.

Au fur et à mesure que la délégation faisant son chemin, Lyam et Aemond se distancèrent quelque peu des deux rejetons Tyrell, discutant tous les deux en tête à tête. Mais si le prince redoutait ce moment, Lyam se montra d'une courtoisie bien aimable, évitant tout sujet délicat, concentrant la discussion sur des sujets plus triviaux, comme la chasse au Bois-du-Roi, ou encore quelques questions sur Rendly, l'écuyer d'Aemond, et fils de son allié Trystan Lannister, puissant seigneur de Castral Roc. Et si le prince resta concentré sur sa discussion, il ne put empêcher son esprit de dévier légèrement lorsqu'Allaya n'hésita pas à se placer entre ses deux frères et le duo de tête : même si elle montrait ainsi qu'elle ne désirait nullement rester en second rang, la demoiselle se trouvait assez loin d'Aemond et de son père pour se montrer indiscrète. Elle resta d'ailleurs silencieuse jusqu'à que, quelques heures plus tard, ils arrivent en vue de Port-Réal. L'apparence de la capitale, qu'elle apercevait pour la première fois, sembla la subjuguer, car elle laissa échapper un petit cri de surprise devant la merveille hétéroclite s'étendant devant ses yeux. Marquant une légère pause, comme pour admirer Port-Réal, Lyam laissa la délégation se rassembler quelque peu, ce qui arracha une grimace intérieure à Aemond : il aurait souhaité passer un peu de temps seul avec Allaya, car une fois à l'intérieur de la ville les occasions de tête à tête se feraient sans doute plus rares. « Salutations mon Prince. » C'est à ce moment que le rejoignit ser Horas, qui collant sa monture au destrier sombre d'Aemond, glissa quelques paroles à son oreille. « Prenez cela comme un présent de ma part. » Lui adressant un discret clin d'oeil, le chevalier Ronce-Coeur interpella son frère. « Mon frère, j'ai à vous parler en privé, m'accompagneriez-vous jusqu'à Port-Réal ? » Se voyant là demander aux yeux de tous de prendre un peu d'avance, le seigneur Tyrell hocha la tête positivement, adressant à Aemond un regard que le prince interpréta comme une menace cachée. Prends garde à ce que tu fais jeune prince, je t'ai à l'oeil. Mais malgré cela le Jeune Dragon ne put réprimer un petit sourire, puisque Theon et Raymond ne semblait pas faire mine de rejoindre leur soeur. Encore ser Horas ? Peut-être bien. « Prince Aemond, je vous laisse en compagnie de ma douce Allaya, puisse-t-elle vous satisfaire de sa présence. » Encore une mise en garde. Le seigneur Lyam serait-il en train de le tester ? Hochant la tête, Aemond répondit d'une voix des plus courtoises, même si un léger sourire s'étirait sur ses lèvres. « Je vous en remercie de cet honneur Monseigneur. J'espère que tout le plaisir sera pour elle. » Car Aemond savait que les sentiments les unissant ne représentaient aucun secret pour le Gouverneur du Sud. Adressant un léger hochement de tête en guise de remerciement à ser Horas, le jeune homme regarda les deux frères Tyrell s'éloigner côte à côte, après quoi le cortège s'ébranla à nouveau. Et le moment tant attendu arriva enfin, lorsque le cheval d'ébène se retrouva aux côtés de la monture d'ivoire de la cadette de Hautjardin. « Dame Allaya. » Attrapant la main à la peau si douce de la demoiselle, Aemond y déposa un délicat baiser. Après quoi il darda son regard d'améthyste dans les douces prunelles d'Allaya. « Si vous saviez comme j'attendais ce moment. » Retirant sa main, attrapant les rênes de sa monture afin de la guider, Aemond se retrouva soudainement à sans paroles, ne sachant trop que dire à Allaya. Il lui semblait plus facile d'apposer ses sentiments et ses pensées sur le parchemin que de les prononcer face à face. Puis il se souvint de l'expression surprise et émerveillée de la demoiselle lorsqu'elle avait aperçu la capitale. « J'espère que votre voyage s'est bien déroulé, et que vous vous réjouissez de découvrir les merveilles de Port-Réal ? » Un bon début de conversation, du moins cela le lui sembla.
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Allaya Tyrell
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MessageSujet: Re: (année 128) tout vient à point pour qui sait attendre ϰ aemond&allaya   (année 128) tout vient à point pour qui sait attendre ϰ aemond&allaya EmptyVen 27 Mar - 21:43

Allaya aimait particulièrement la nature et se retrouver à dos de cheval, en si plaisante compagnie (malgré ses frères et son père), en pleine brousse (bien que non loin de la capitale), elle ne pouvait être que ravie. Elle le fut d’autant plus quand son oncle emmena loin d’elle son père. Certes qui ne put s’empêcher de prévenir les deux petits d’une petite menace – à peine voilée. M’enfin, l’effort était là.
« Dame Allaya ». Il attrapa sa main qu’il baisa, rosissant les joues de la jeune femme. Cette dernière bien que douée d’un caractère farouche, était toujours timide aux premières minutes d’une discussion. Ainsi, en présence du prince, dans un cortège royal et entouré de sa famille, elle ne pouvait être que mal à l’aise. Plongeant quelques secondes ses yeux dans ceux de son Prince, elle ne put le rester très longtemps. Pour une fois, elle se sentait à sa place et ce, même en dehors des jardins familiaux, chose rare et précieuse qu’elle savourait pleinement. « Si vous saviez comme j’attendais ce moment – l’attente fut longue en effet mon Prince. » Un léger sourire, furtif, apparut sur son visage avant qu’elle ne reprenne contenance.
L’émerveillement à la vue de la capitale prenait place dans ses veines. C’était grandiose, elle n’avait jamais vu ça et appréciait d’autant plus le fait de découvrir, pour la première fois la capitale, en présence de l’homme de son cœur. Mais elle devait se tenir, et ce n’était certainement pas son regard d’ange qui allait arranger les choses ! A contrecœur la jeune femme reprit contenance et se détourna du beau visage du jeune homme pour reprendre esprits et discussion (oui parce qu’avec ses hormones transformées en véritables bouffons elle avait perdue toute notion d’intelligence).
« J'espère que votre voyage s'est bien déroulé, et que vous vous réjouissez de découvrir les merveilles de Port-Réal ? » Elle ne put empêcher ses lèvres de fleurir en un sourire délicat. « Le voyage a été fort plaisant, merci mon Prince. Mais les dernières minutes ont sans doute été les meilleures. » Faisant légèrement référence à l’arrivée de ce dernier dans le cortège. « Si vous saviez ! Cela fait des années que mes frères me bassinent avec des histoires et des descriptions des plus fabuleuses de cette ville ! il est temps que je m’en fasse ma propre idée. » Elle inspira, expira, calmant ses idées et sa curiosité infantile. « La vie à Port-Réal doit être tellement différente de celle de Hautjardin.. » Passant la main dans ses cheveux, droite comme un « i » sur sa jument, elle jeta un coup d’œil envers le Prince « Je suppose que vous êtes déjà allé à Hautjardin. Qu’il y a t-il de différent avec ma contrée natale ? »
Le climat déjà nota cette dernière dans sa tête. A Hautjardin, il y avait toujours une brise fraîche et bien qu’il fasse encore beau la jeune femme avait la nette impression que la journée s’annonçait chaude. Ses yeux voletants d’un détail de la capitale à l’autre, elle mordillait discrètement et nerveusement sa lèvre inférieure, rongeant ses questions et ses envies de gambader dans la ville, loin de ses gardes et de sa famille envahissante. Décidément, elle aurait parfois préféré n’être qu’une simple jeune femme pour pouvoir faire ce qu’elle voulait à sa guise ! Un rapide coup d’œil sur son compagnon et sur la chance qu’elle avait en cet instant lui firent changer d’avis : non, elle était à sa place malgré ses inconvénients, jamais elle n’avait été plus qu’heureuse et fière de la Dame qu’elle était devenue.
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